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About music

We Started Nothing, machine à tubes et très bon premier album des Ting Tings, a désormais un digne successeur qui sait se démarquer : Sounds from Nowheresville. Un second album qui laisse transparaitre la vraie personnalité des Tings Tings, le point fort du groupe - les percussions - est de plus en plus abouti, on sent une Katie White et un Jules de Martino plus énervés (Hang it up, Guggenheim), moins de tubes potentiels mais d'excellent titres plus électriques qu'électroniques, toujours aussi entrainant et plein d'énergie, comme l'illustrent parfaitement les morceaux Give it back et Hit me down Sonny. Après un semaine d'écoute intensive, j'adhère aux 10 titres de l'album, ayant quand même tendance à écouter en boucle Soul Killing.






C'est aujourd'hui qu'est sorti le deuxième album de Florence + the Machine, Ceremonials. Douze chansons durant lesquelles je n'ai cessé d'avoir des frissons. La voix de Florence Welch mêlée aux battements intenses des percussions, aux harpes omniprésentes et des autres instruments rend l'album majestueux et impressionnant. Je tombe amoureux de Florence Welch et de cet univers profond dans lequel elle nous emmène. Introduit par l'imposant Only If for a Night et par les deux premiers singles : Shake It Out et What the water gave me, on retrouve ensuite le Never Let Me Go qui a tendance à nous rendre nostalgique, le planant Breaking Down , et les autres titres que vous découvrirez vite, je l'espère. Ceremonials incarne l'image de cette femme épatante et talentueuse que nous connaissons sous le nom de Florence Welch. L'édition Deluxe de l'album, elle, contient 3 bonus tracks, des démos, ainsi que des acoustique de Breaking Down, Heartlines et de Shake It Out


Junk of the Heart  est nouvel album de nos 4 anglais, les Kooks, qui nous présentent enfin le successeur de Konk, sorti en 2008. Légèreté, et nouvelles sonorités sont au rendez-vous sur le premier titre de cet album, Junk of The Heart (Happy), Luke Pritchard nous rend heureux. Puis, nous écoutons la suite de ce nouvel opus, et nous nous demandons : « J’ai déjà entendu ça, ou c’est vraiment du The Kooks ? », ce que nous pouvons expliquer par la présence ponctuée des fantômes d’un certain Gainsbourg, sur The Saboteur, et des 4 garçons dans le vent, sur Is it me ? (dont l’intro du premier, et le break sur le second, sont déjà cultes, il faut bien dire ce qui est). Aussi, le groupe se veut plus léger et « expérimental » sur quelques titres, tel Runaway, qui est pour moi, la meilleure chanson de l’album. L’album transporte, cela est certain, mais on a parfois du mal à voir où le navire nous emmène, la sensation d’être perdu nous envahi parfois, comme à l’écoute du titre cordes/voix : Time above the Earth. En somme, un album différent des deux premiers, certains se demanderont : « Les vrais Kooks sont-ils encore là ? ». Il est vrai que l’on jongle entre deux climats à l’écoute de cet album, on a froid, on a chaud, on sourit, on pleure, et cela pourrait troubler bien des habitués.
      

Je ne vais pas vous parler de musique cette fois-ci mais de How to Make it in America, série dont la première saison a été récemment diffusée sur HBO, met en scène les destins mêlés de plusieurs New-Yorkais tentant de monter leur affaire dans une de ces villes-monde, véritable monstre de fer, et de relations, et surtout d’argent. Peu importe le milieu, qu’il s’agisse de l’art, du textile, ou … de la vente de boisson énergétique, chacun est prêt à tout pour réussir. On rencontrera le célibataire fraichement largué et torturé, et son fidèle meilleur ami, plus un dollar en poche, jonglant entre contacts avantageux et mauvaises fréquentations, espérant vendre un jour les textiles bon marché de leur propre entreprise ; la jeune femme active qui doit se consacrer à son travail, et à une nouvelle relation, mais qui tente en vain d’établir une frontière entre ces deux domaine, à la recherche d’une certaine satisfaction personnelle ; ou encore la jeune artiste pour qui, ce qui est rare, tout semble réussir. Cette trame de fond, bien sur liée au milieux des affaire, et à l’idée de la réussite dans le pays de « la liberté », de la libre entreprise, de l’autosatisfaction, en somme, du rêve Américain ; laisse entrevoir des liens d’amitié entre ces différents personnages, ou encore des sentiments refoulés, rejetés, regretté et passionnés, qui rendent l’histoire folle et parfois oppressante de cette poignée de New-yorkais parmi tant d’autres, encore plus addictive.
        

Je me devais de vous parler de ce fabuleux nouvel album des Strokes, mais je me doute que l'on en ai déjà beaucoup parlé autour de vous. Appelé Angles (cover ci-dessus), il est le 4ème album des Strokes, et si je puis me le permettre, le résultats et la suite de la tumultueuse histoire des Strokes qui mélange incohérences, indifférences se traduisant par les carrières solo de Julian Casablancas et d'Albert Hammond Junior, ainsi que la peur, le désespoir, et la longue attente de leurs fans.

Mais ce temps donne l'illusion d'être révolu, pour peu de temps sans doute, mais profitons de l'instant présent. Angles comporte 10 titres, et dure une trentaine de minutes, ce qui semble être une tradition chez les Strokes. On s'éloigne du son et de la voix énervée de Julian Casablancas comme nous avions pu l'entre sur le titre Juicebox extrait de l'album First Impression of Earth, mais nous nous rapprochons d'un son plus propre et plus 80's, comme sur le fameux et future titre culte Taken for a fool.




Guys, the Vaccines ont très soudainement débarqué sur la scène musicale anglo-saxonne, et commencent à faire parler d’eux en France. « Le groupe dont tout le monde parle » annonce fièrement leur site officiel ainsi que les journaux. L’espoir de voir surgir de nulle part un groupe anglais digne de ce nom se faisait moindre à mon égard, je dois avouer. Il est bon d’écouter les Libertines et autres dérivées (Baby Shambles, Pete Doherty, Dirty pretty things, Carl Barat), les Arctic Monkeys, the Wombats, et j’en passe … mais où se cachent les nouveaux, et quand arriveront-ils outre manche ? Réponse à ma question, the Vaccines arrivent enfin. Seront-ils les prodiges du rock de cette nouvelle décennie ? Ils ont tout pour, je vous l’assure.

Nos 4 londoniens viennent tout juste de sortir leur premier album studio, ingénieusement appelé What did you expect from the vaccines ? (sortie en digitale en mars) - décidément orienté très garage sound, the vaccines annoncent la couleur, et nous exposent leur théorie about the Post break-up sex ou jouent les ex-petits amis en détresse, dépendants et seuls, comme l’illustre très bien Justin Young (chanteur du groupe) sur le titre If you wanna. De plus le groupe se veut ambitieux, et déclare vouloir et pouvoir faire revenir de rock indépendant au top de charts « We want indie pop back in the charts » dans le NME et déjà en couverture de celui-ci (numéro du 08 janvier 2011).

A écouter : Wreckin Bar' (Ra ra ra), If you wanna, Post break-up sex ... quoique après réflexion, je vous recommande réellement d'écouter l'intégralité de l'album What dit you expect from the Vaccines ?
       



Un magnifique prélude au piano, voilà de quelle manière commence le 1er album de Mélanie Laurent, s’en suit son premier single En t’attendant que vous connaissez surement, une voix délicate, mais solide, loin des voix fluettes de Claire Keim, ou d’une certaine Vanessa, comme on aurait pu s’y attendre. Soudainement, la voix d’un certain Damien Rice intervient, d’abord sur Everything you’re not supposed to be puis sur Umconfortable, car oui, En t’attendant, contient quelques titres mêlant français et anglais, mêlant la voix de Mélanie Laurent qui garde ce timbre singulier, le timbre sensuel d’une femme qui approche la trentaine, et la voix déchirante de Damien Rice. L’accordéon et les violons s’invitent parfois, comme sur le titre Circus. « Je savoure, ces instants fragiles … », sur le refrain de cette dernière, semble assez bien qualifier l’ambiance de l’album, de savoureux morceaux chantés par la voix fragile mais paradoxalement solide de Mélanie Laurent. Ensuite, nous goutons à la douceur de Kiss telles quelques « tartines de miel », sans « aucun nuage au ciel », un titre qui pour moi, est surement le meilleur, le bijou de cet album. En t’attendant est planant, Je connais ; tourmenté, Insomnie ; doux et nostalgique.





Brigitte ? Mais qui est Brigitte, votre grand-mère ? Aux dernières nouvelles, non. Et si c'est le cas, j'aime votre grand mère. Passons, Brigitte un groupe de musique folk, composé de deux jeunes femmes au franc parlé savoureux, du nom de Aurélie Maggiori et Sylvie Hoarau. Avec un EP à leur actif (Battez-vous), elles commencent tout juste à s'imposer sur la scène française. Deux voix, une guitare, et des mélodies harmonieuses en ressortent. Harmonieuses oui, mais innocentes et douces, non. C'est ce contraste qui m'a tout d'abord plu chez Brigitte. Brigitte qui d'ailleurs, a déjà 3 singles à son actif, extraits de Battez-vous, jonglant entre amour (telle l'enivrante Le cœur comme du chewing-gum), jalousie sadique et morbide (La vengeance d'une louve, dont les paroles sont à savourer avec plaisir), ou encore narcissisme collectif, comme dans Battez-vous (titre de l'EP) où les deux jeunes femmes prennent leur pied à voir les hommes se battrent à leurs genoux pour les séduire. Humour, franchise, violence de la jalousie, désir ... c'est ce qui transparait dans les textes de Brigitte, tout en se mélangeant à des mélodies folks, douces ou parfois entêtantes. Vous savez qui est Brigitte maintenant. A écouter absolument.






Très bonne surprise ce soir, en écoutant le Laura Leishman project (émission tournée vers la musique electro diffusée du lundi au vendredi tous les soirs sur le mouv') avec Marina and the diamonds. Curieux, je suis parti écouter son premier album. Une voix qui m'a d'abord rappelé furtivement la voix de Coco Sumner (I blame coco) mais finalement bien plus aiguë, et peut-être un peu plus sensuelle, très charismatique, aux intonations particulières qui font parfois sourire (Mowgli's road). Les mélodies, et les rythmes rentrent bien dans nos têtes qui n'ont malheureusement  pas souvent l'occasion d'écouter de la pop non bâclée et "poubelle" sur les ondes. Shampain, un morceau qui parmi d'autres, a su retenir mon attention, me rappelle drôlement certains airs d'ABBA ou d'Eurythmics. Du côté des instruments et du style, l'électro est là, mélangée à des guitares saturées, cloches, accords de pianos énergétiques, et battements à volonté de caisses claires, je ne crache absolument pas dessus. Un album aux morceaux entêtants, dotés d'une certaine puissance, ou d'une certaine douceur qui nous réchauffe en ces soirées de décembre, tel le magnifique Numb. Quant à l'album qui regroupe un certain nombre de morceaux plus que convenables, il se nomme "The family jewel". Pour être un bijou, oui, ça, il l'est.  Vous savez ce qu'il vous reste à faire !





Une pochette que l'on pourrrait qualifier d'oeuvre d'art, Katy Perry en étant la muse, et un livret qui sent la barbe à papa, que demander de plus ... Si One of the Boys, le 1er album de Katy Perry, ne m'avait pas convaincu il y a deux ans de cela, Teenage Dream (cover-ci dessus) connait la tendance inverse. Les deux premiers singles dévoilés avant sa sortie (California Gurls, Teenage Dream, titre de l'album) m'avaient déjà conquit, mais c'est sur mes gardes que j'ai attendu la sortie de Teenage Dream, afin de me construire un avis sur la totalité de ses sucreries. Après y avoir goûté, mon appétit fut totalement satisfait, et je pourrais vous décrire mon ressentiment vis à vis de cet album en un seul mot ... efficace ! Des titres relatant de la naïveté de l'adolescence, des premières expériences ... sur des airs plus ou moins méchamment sucrés, certains jouant sur les tons de la nostalgie, dont Pearl ou The One that Got away, d'autres plus rentre dedans tel Peacock, ou encore E.T., certaines (trop ?) entêtantes ... et j'insisterai sur Firework, une chanson qui porte bien son nom, crescendo, un morceau qui a su retenir mon attention, et qui est sans doute mon favoris sur cet album. Attention, bien que cet album soit pour moi tout à fait réussi, je reste sceptique et perplexe à l'écoute des prestations lives de Katy Perry, qui laissent parfois à désirer.






Article 1, on commence. C'est l'été, les vacances, le soleil, ou pas, l'agenda surbooké, mais cela n'empêche pas d'écouter les morceaux de ces musiciens que tu idolâtres, et même de faire des découvertes. Pour ma part, j'ai (re)découvert un groupe new-yorkais, qui rend mon été très gay, capable de me faire danser seul, ou accompagné, je nomme les ... Scissor Sisters ! Connu pour leurs tubes tel le mémorable I don't feel like dancing qui n'a échappé aux oreilles de personne, c'est cette année qu'ils sortent leur 3ème album studio, Night Work, (et dont la pochette attire méchamment mon regard matin et soir). Deux premiers single très dansant, qui passe du grave à l'aigu extrême (Fire with fire, Any which Way), différents vocalement mais indéniablement Scissor Sisters. Le clip de ce dernier, Any Which way, me plait particulièrement, les costumes osés portés par Jake Shears, les couleurs, effets pyrotechnique,  et le travail graphique de qualité excitent tous nos sens. Je n'ai qu'une chose à vous conseiller, levez-vous, dansez jusqu'à votre disquaire et procurez-vous cet album !

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